Isolation


Notre ambition est d’aider toutes les personnes qui souhaitent réduire leur facture énergétique en les guidant, et en leur indiquant les pistes à suivre, et les investissements éventuellement à envisager.

Pour résumer, les démarches que vous pouvez entreprendre peuvent se classer en 3 catégories :


1.

Les économies ‘gratuites’ : elles sont de type comportemental. Modifier certaines habitudes au quotidien vous permettra de faire diminuer votre consommation énergétique (voir entre autres nos 10 conseils dans la rubrique ‘réduire sa facture d’électricité’)


2.

Les petits investissements : il s’agit de petites dépenses visant à réduire votre consommation énergétique : isolation des tuyaux de chauffage dans les caves, achat de multiprises à interrupteurs, installation de vannes thermostatiques, pose de réflecteurs à l’arrière des radiateurs, …Ce sont des travaux peu coûteux et que vous pouvez souvent faire vous-mêmes, pour autant que vous soyez un petit peu bricoleur.


3.

Les investissements plus lourds : ce sont des travaux importants tels que l’isolation de la toiture ou des murs, le remplacement des châssis ou le renouvellement de la chaudière. Ce sont des investissements plus conséquents pour lesquels vous bénéficierez souvent de subsides divers (primes régionales ou communales), rendant l’investissement plus supportable, avec un temps de retour se situant généralement en-dessous des 10 ans.

Ce type de travaux sera plutôt confié à des professionnels.

Isolation toiture

Isolation murs

Isolation sols

Isolation des murs


Il existe 3 façons d’isoler les murs :
• Par l’extérieur
• Par l’intérieur
• Par la coulisse


1. Par l’extérieur :

A Bruxelles, il sera parfois plus difficile d’isoler les façades par l’extérieur, et principalement la façade avant : augmentation de l’épaisseur du mur à l’extérieur, et donc débordement sur la voie publique, modification de l’aspect extérieur du bâtiment, …
Nous ne pouvons que vous conseiller de vous adresser au service urbanisme de votre commune afin de vérifier ce que vous pouvez réellement apporter comme modifications.
En termes d’isolants, vous aurez le choix, comme pour l’isolation de votre toiture, entre les isolants ‘classiques’ (polyuréthane, polystyrène, laine de roche ou laine de verre…), et les isolants naturels (type matelas de fibre de bois ou laine de mouton par exemple).
Les travaux d’isolation consistent à fixer des panneaux d’isolation ou des matelas de laine minérale (par collage ou fixation mécanique) sur la façade. Ensuite, vous pourrez choisir la finition de votre choix (ou celui imposé par votre commune) : crépi, briquette de parement, bardage en ardoises ou en bois, ou bardage synthétique imitation bois.

(Source : Economy Plan)

En choisissant d’isoler par l’extérieur, vous assurez une isolation idéale, en supprimant les ponts thermiques au niveau des sols des étages entre autres, puisque l’enveloppe isolante vient du côté extérieur (voir schémas ci-dessous).


Isolation de la façade par l’extérieur

Isolation de la façade par l’intérieur

(Source : IA Concept)


Votre entrepreneur devra remplacer les appuis de fenêtres extérieurs devenus trop étroits (l’épaisseur d’une isolation extérieure est généralement de 14cm), et veiller à l’isolation du retour de fenêtre. Celle-ci peut se faire de 2 façons :
1.Placer de l’isolation plus fine à ces endroits afin de ne pas dépasser sur le cadre des châssis
2.Enlever l’épaisseur nécessaire autour des châssis afin de placer une isolation homogène, y compris sur le contour des fenêtres. Cette solution engendrera davantage de poussières et un léger surcoût…

La valeur ‘R ‘ demandée à Bruxelles est de 3,5 m²K/W pour l’isolation des murs par l’extérieur. Elle vous donnera droit à des primes, qui sont relativement importantes et qui dépendent de vos revenus.


2 . Par l’intérieur :

Ici à nouveau, vous pouvez opter pour l’un ou l’autre type d’isolant : « classique » ou naturel.
Le principe de pose reste le même :
1. Une structure sera fixée sur le mur intérieur, afin de pouvoir y accrocher les matériaux isolants
2. Dans le cadre de panneaux en polyuréthane ou en polystyrène, il existe des produits qui peuvent se fixer à même le mur, selon différent critères :
3. Le mur intérieur ne peut pas être humide. Si c’est le cas, il faut d’abord déterminer l’origine de l’humidité, et la traiter.
4. Le mur intérieur est en mauvais état : le plafonnage ne tient pas, le papier peint se décolle,… Le panneau d’isolation n’aura pas de prise suffisante. Il faut d’abord réparer le mur.
5. L’étanchéité à l’air doit absolument être garantie. Ce point est essentiel pour toute isolation par l’intérieur.


Pourquoi ?
Dans le cas de l’isolation des murs par l’intérieur, le risque de condensation est de permettre à l’air de l’habitation, chaud et chargé d’humidité, d’entrer en contact avec le mur froid, à l’arrière des panneaux d’isolation. Ceci peut entraîner à termes de sérieux dégâts.
Il existe sur le marché des panneaux d’isolation qui intègrent une plaque de plâtre, et qui sont munis d’un emboîtement sur les côtés, qui assure déjà une très bonne étanchéité à l’air, en plus de la facilité de mise en œuvre.
Lorsque vous isolez par l’intérieur, vous devez également veiller à isoler les retours de fenêtres, afin d’éviter les ponts thermiques autour des châssis (cf isolation par l’extérieur), et également isoler derrière les radiateurs. Un radiateur placé contre un mur mal isolé diffuse une partie de sa chaleur vers le mur, et donc vers l’extérieur. C’est autant d’énergie gaspillée.
La valeur ‘R ‘ demandée à Bruxelles est de 2 m²K/W pour l’isolation des murs par l’intérieur. Elle vous donnera droit à des primes, qui sont relativement importantes et qui dépendent de vos revenus.


3. Par la coulisse :

Depuis les années 50, de nombreuses maisons ont été construites avec deux épaisseurs de mur :
1.un mur du côté extérieur
2.un mur du côté intérieur
3.un vide entre les deux, dont l’épaisseur varie généralement entre 3 et 8 cm.
Dans cette configuration, il peut être judicieux d’injecter un matériau isolant dans la coulisse.


Quel matériau, et quelle efficacité ?

Il existe différents types d’isolants :
1.la cellulose
2.la laine de verre en flocons
3.les billes de polystyrène expansé
4.la mousse PUR


- La cellulose : il s’agit de flocons de cellulose qui sont insufflés à une certaine pression dans la coulisse. Il s’agit d’un matériau naturel, bénéficiant des surprimes en région bruxelloise.
Sa conductivité thermique ne permet que très rarement d’obtenir une valeur « R » suffisante, sur base des quelques centimètres que comporte les coulisses (voir tableau dans la rubrique ‘isolation des toits’). Il faut également être certain que la cellulose se mette bien dans tous les interstices de la coulisse.

- La laine de verre en flocons : le principe est identique à la cellulose : insufflation sous pression, avec une valeur « λ » meilleure, et donc un résultat final plus performant à épaisseur égale, tout en travaillant avec un produit semi-naturel.
Le produit est hydrofuge, ne s’affaisse pas et n’est pas propice à l’apparition de moisissures et de bactéries.
- Les billes de polystyrène expansé : il s’agit à nouveau d’un procédé d’insufflation, mais il s’agit cette fois d’insuffler des billes de polystyrène expansé. Celles-ci présentent l’avantage de s’introduire dans les plus petits interstices, ce qui aura tendance à limiter au maximum les ponts thermiques à l’intérieur de la coulisse. Elles sont hydrophobes et ont peu tendance à se tasser avec le temps.

- La mousse PUR offre la meilleure valeur λ (0,028) mais est à proscrire dans les cas suivants :

•Murs hydrofugés : l’humidité qui s’infiltrerait resterait prisonnière, et cela engendrerait des déséquilibres à terme.

•Murs peints avec une peinture hydrofuge : si vous n’êtes pas certain du type de peinture utilisé, optez pour une autre solution.

La valeur ‘R ‘ demandée à Bruxelles est de 1 m²K/W pour l’isolation des murs par la coulisse. Elle vous donnera droit à des primes, qui sont relativement importantes et qui dépendent de vos revenus.




Isolation du sol


Si vous voulez améliorer encore les performances énergétiques de votre bâtiment, et après avoir procédé à l’isolation de la toiture et des murs, vous pouvez penser à l’isolation du sol de votre habitation.


1. Isoler par le dessus :

Dans le cas où vous refaites le sol (nouveau carrelage ou parquet par exemple) vous pouvez calculer dans les épaisseurs, l’épaisseur de l’isolant.
Si vous travaillez avec des panneaux de polyuréthane ou de polystyrène extrudé, 6 cm suffiront pour atteindre la résistance thermique minimale ‘R’ de 2 m²K/W, qui est la norme minimale pour l’isolation des dalles de sol à Bruxelles.
Pour l’isolation des plafonds de caves, planchers sur vide ventilé, ou plancher entre volume chauffé et non chauffé, il faudra atteindre une valeur ‘R’ minimale de 3,5 m²K/W.
Vous pouvez également travailler avec d’autres types de matériaux naturels, mais l’épaisseur nécessaire sera alors plus importante, et il faudra voir si cela ne posera pas de problème au niveau des portes ou des armoires entre autres. Sur l’isolant vient soit une chape puis le carrelage, soit le plancher ou le parquet.


2. Isoler par en-dessous :

Souvent à Bruxelles, sous les pièces de séjour se trouvent le garage et les caves. Il y a ici encore plusieurs possibilités :


1. La projection de mousse PUR ou Icynène sur le plafond des caves ou du garage, pour autant que l’aspect irrégulier du résultat ne vous dérange pas.


2. La fixation de panneaux de PUR ou de EPS au plafond, soit par collage soit par fixation mécanique. Selon les cas, un nombre plus ou moins important de découpes devra être opéré, en fonction des tuyauteries qui traversent vos caves ou votre garage. Certains panneaux sont livrés avec une finition (pex en Unalit). Il faudra bien veiller à peaufiner les contours avec de la mousse PUR + des bandes autocollantes étanches à l’air, afin d’assurer une bonne étanchéité à l’air.


3. La mise en place d’un faux-plafond dans lequel viendra un matelas de laine de verre ou d’un autre isolant plus écologique. Les deux points négatifs de ce système sont le coût et l’épaisseur plus importante.

Dans certains cas, c’est un vide ventilé qui se trouve sous la maison. Nous opterons alors soit pour un moussage PUR ou Icynène, soit pour le collage de panneaux en polyuréthane ou en polystyrène, selon l’espace disponible pour les équipes.



Isolation toiture



Toit plat


Les toits plats seront en général isolés par l’extérieur, afin d’éviter les risques de condensation à l’intérieur.
L’isolation thermique vient donc au-dessus de la plate-forme. Dans certains cas, l’ancienne couverture (roofing, EPDM…) sera démontée, si elle est en trop mauvais état, et si elle ne peut garantir une adhérence suffisante à la nouvelle isolation.
L’isolant sera posé sur le toit, et recouvert d’une nouvelle couche d’étanchéité (voir schéma ci-dessous).


Quel type d’isolant choisir ?


Les isolants les plus répandus pour les toitures plates sont les panneaux de polyuréthane, qui assurent un degré d’isolation élevé pour une épaisseur moindre.
Par exemple, des panneaux de PUR (polyuréthane) de douze centimètres d’épaisseur donneront une résistance thermique « R » de 5,45, donc supérieure à la valeur minimale de 4 demandée en Région de Bruxelles-Capitale.
Ces isolants sont aussi très rigides, ils assureront un excellent soutien notamment pour des panneaux solaires que vous pourriez installer par la suite.
Si vous souhaitez travailler avec des matériaux naturels, vous pouvez opter pour des matelas de fibre de bois, qui sont également bien rigides, et supporteront un poids raisonnable.

Et si vous optez pour des isolants naturels, les primes en Région Bruxelles-Capitale sont majorées de 10€/m². Cette surprime compense en partie le surcoût des matériaux naturels, tant au niveau du matériau que de la pose. C’est donc plutôt un choix personnel qui vous guidera, et moins que des critères d’ordre économique.
Faites également attention à la rigidité : de la laine supportera difficilement le poids des panneaux solaires. Et il faudra toujours une épaisseur supérieure en matériaux naturels pour obtenir la même valeur de résistance thermique.
Si vous décidez tout de même d’isoler votre toit plat par en-dessous, c’est-à-dire par l’intérieur, vous devrez prendre toutes les précautions afin d’éviter la formation de condensation, en assurant une étanchéité à l’air totale entre la pièce chauffée et la toiture froide.
Il est préférable de confier ce genre de travaux à un professionnel qui vous garantira le résultat, et engagera sa responsabilité sur le long terme.
Exemples d’épaisseurs nécessaires pour obtenir un « R » de 4 :


Matériau                                            Valeur λ (valeurs moyennes)             Epaisseur
Polyuréthane                                    0,028                                                      12 cm
Polyester expansé graphité           0,032                                                       12,8 cm
Laine de mouton                              0,040                                                       16 cm
Fibre de bois                                     0,038                                                       16 cm
La résistance thermique ‘R’ est obtenue en divisant l’épaisseur de l’isolation par l’indice de conductivité thermique λ.

                                             

                                                R = épaisseur isolant
                                                                    λ

La valeur λ exprime la conductivité thermique des différents matériaux. Plus elle est faible, plus le matériau sera isolant.
Vous trouverez ces données techniques sur les emballages des produits d’isolation.

Toit en pente


Il y a deux façons d’isoler une toiture en pente (extérieur et intérieur) :


A. Par l’extérieur :

Ces travaux se font principalement dans le cadre de la réfection complète de la toiture, c’est-à-dire avec le renouvellement des tuiles ou des ardoises. Dans ce cas, un isolant sera posé sur la charpente (à l’extérieur) sur lequel viendront le lattage et le contre-lattage, avant la couverture (voir illustration ci-dessous).

Ici aussi vous pouvez opter pour des matériaux « classiques » (panneaux de polystyrène ou polyuréthane rigides), ou des matériaux plus naturels tels que la fibre de bois, la laine de mouton, la cellulose ou le chanvre.


B. Par l’intérieur (par le sol / par les pentes) :


1. Isolation par le sol du grenier (sol en béton / sol en bois ) :


A) Sol en béton :
L’isolation peut se faire par la pose de panneaux de polystyrène ou de polyuréthane rigides. Mais ces panneaux, s’ils ne sont pas recouverts d’un plancher, supporteront mal un passage intensif.
Une autre méthode consiste à constituer un plancher isolant. Certains fabricants proposent des planchers isolants autoportants (voir illustration).
Il existe depuis peu une version plus écologique de ce produit, constitué de laine de mouton et de sabots en fibre de bois, pour les plus convaincus. Les plus bricoleurs pourront fabriquer eux-mêmes une structure, en veillant à limiter les ponts thermiques, principalement au niveau des supports.

De la mousse PUR peut être projetée au sol, mais la mousse PUR ne supporte pas un passage intensif. De plus, le sol ne sera pas aussi lisse qu’avec des panneaux, à moins de faire écrêter et niveler la mousse.
La projection de mousse PUR dégage une série d’émanations assez toxiques, mais le gros avantage du moussage PUR reste le prix au m².
Une alternative à la projection de mousse PU est l’Icynène, qui est moins chimique que le Polyuréthane.


B) Sol en bois (gîtes ou poutres recouvertes ou non d’un plancher) :
L’isolation se fera plutôt à l’aide de laine de verre en matelas ou en flocons sur la hauteur des gîtes ou des poutres (voir illustration). En travaillant avec de la laine (matelas ou flocons), il faudra prévoir une épaisseur de 16 cm au moins pour répondre aux normes de la Région de Bruxelles-Capitale. L’isolant peut rester apparent ou sera recouvert d’un plancher, éventuellement sur une partie seulement du grenier, afin d’assurer un passage aisé.

Lorsque vous isolez le sol de votre grenier, n’oubliez pas la trappe d’accès. Si vous ne l’isolez pas, elle restera le point faible, et vos travaux d’isolation perdront une partie de leur efficacité et de leur bien-fondé : la trappe non isolée agira comme une cheminée, en aspirant la chaleur de votre habitation, et en conservant une partie du courant d’air dont vous souffrez aujourd’hui.
Le plus efficace consiste à placer une nouvelle trappe isolante. Différents fabricants proposent des escaliers escamotables offrant des performances énergétiques très intéressantes, pour des prix très abordables, pose comprise.
Ce type d’isolation par le sol du grenier sous-entend que le volume situé au-dessus de l’isolant ne sera pas chauffé, et que le grenier restera un espace de rangement, et ne sera donc pas utilisé comme pièce de vie.

2. Isolation par les pentes :


A. Le grenier ne sera pas aménagé :


L’isolation peut se faire à l’aide de laine de verre en matelas, de préférence en laissant une aération entre l’isolant et la sous-toiture. Il est fortement déconseillé d’introduire de l’isolant entre les chevrons, si aucun espace de ventilation n’est préservé entre l’isolant et la sous-toiture, au risque de voir se développer des déséquilibres (condensation, humidité, champignons). Un pare-vapeur sera posé sous l’isolant, toujours du côté chaud (c’est-à-dire du côté du grenier, pas de la toiture), afin d’éviter tout problème de condensation.
Dans certains cas, on peut projeter de la mousse PUR entre les chevrons, ou de l’Icynène, en s’étant assuré au préalable que la sous-toiture est parfaitement étanche.
Cette solution est parfois privilégiée lorsque les propriétaires veulent limiter l’espace perdu par l’isolation et par économie, mais le jour où vous devrez intervenir sur la charpente, la mousse pourrait se révéler difficile à enlever.
Il existe aussi des panneaux de polystyrène ou polyuréthane qui se fixent sous les chevrons, laissant la charpente bien aérée. La plupart sont conçus avec emboîtement, et munis de feuilles d’aluminium sur les deux faces, ce qui les rend plus efficace en toutes saisons. De plus, la feuille d’aluminium du côté intérieur de l’habitation constitue un pare-vapeur efficace. L’étanchéité de l’air sera assurée sur tout le pourtour à l’aide de mousse PUR en bombe, et de rubans étanches à l’air.
Dans le cas de chevrons plus épais (plus que les classiques 5 à 8 cm que l’on trouve généralement sur nos toitures bruxelloises), ces panneaux pourront être combinés avec l’introduction de laine de verre entre chevrons, en veillant toujours à conserver quelques centimètres d’aération entre l’isolant et la sous-toiture. Cette solution permet de prendre moins d’espace dans la pièce, le panneau sous les chevrons étant moins épais.

Exemple pour atteindre une valeur « R » de 4 :
- panneau en polystyrène expansé (EPS) 128mm -> R 4
- laine de verre 8 cm entre chevrons + panneau 60mm (EPS) -> R 4,12
- laine de mouton 16cm -> R 4

Vous aurez donc gagné 7 cm dans la pièce si vous optez pour la solution combinée, laine de verre entre chevrons complétée par des panneaux sous chevrons, et ce sur toute la superficie de la pente du toit. Dans certains cas, ce gain de place est appréciable.


B. Le grenier sera aménagé en pièce de vie :


Si les chevrons sont suffisamment épais, l’isolant placé entre les chevrons vous permettra de venir placer une finition en plaques de plâtre ou en lattis. Il faut toutefois prendre en compte les remarques que nous avons émises en point A concernant les différents types d’isolation, ainsi que les précautions à prendre dans leur mise en œuvre.
Si vous optez pour une isolation en laine (laine de verre ou laine naturelle), vous devrez procéder à une extension de chevrons afin de pouvoir introduire l’épaisseur d’isolant nécessaire. Certains installateurs fabriquent leur structure en bois, d’autres utilisent encore une structure métallique. Dans ce dernier cas, il faut bien faire attention à limiter au maximum les ponts thermiques, le métal étant un excellent conducteur.

Si vous avez dû faire une extension de chevrons, les panneaux de finition viendront directement se fixer sur les extensions, du côté de la pièce.
Il existe également sur le marché des panneaux « tout-en-un » qui allient isolation et finition (en plaques de plâtre ou en lattis), proposés par différents fabricants. Ces panneaux permettent de réduire le temps de pose, et vous assurent une finition en même temps que l’isolation.


C. N’oubliez pas les fenêtres du toit !


Tout comme l’isolation de la trappe d’accès au grenier dans le cadre de l’isolation par le sol est essentielle, un intérêt tout particulier doit être porté aux fenêtres de toit.
Bien souvent, on trouve encore d’anciennes tabatières, laissant passer les courants d’air, et qui sont en simple vitrage.
Lorsque vous isolez par les pentes (dans le but ou non d’aménager le grenier), vous devez faire placer des fenêtres de toit isolantes. Différentes marques proposent des châssis en finition bois ou polyuréthane, offrant des valeurs « U » égales ou inférieures à 1,1. Ces fenêtres existent en version manuelle, électrique ou même solaire, ce qui évite les câblages apparents.

Quelles aides sont octroyées sur les travaux d’isolation de la toiture ?


A/ Réduction fiscale ou crédit d’impôts :
Il n’y a plus de réduction fiscale pour les travaux d’isolation à Bruxelles.


B/ Primes régionales :
La Région de Bruxelles-Capitale vous octroie des primes RENOLUTION


Plus d’infos ?
Homegrade Brussels – 7 Place Quetelet – 1210 Bxls
T : 1810 ou 02 219 40 60


Vous pouvez également consulter le site de l’Institut Bruxellois de Gestion de l’Environnement (IBGE) environnement.brussels

Comment réduire sa facture d’électricité ?


10 trucs et astuces:


1. Remplacer au fur et à mesure toutes vos ampoules à incandescence par des ampoules LED ou à faible consommation. Commencez par les ampoules que vous utilisez le plus.
2. Lorsque vous achetez de l’électroménager, optez pour des appareils peu énergivores (classe A ou A+)
3. Eteignez les lampes des pièces où vous n’êtes pas.
4. Privilégiez le fil à linge au sèche-linge, très énergivore.
5. Coupez les veilles de vos appareils.
6. Dégivrez frigos et surgélateurs deux fois par an : vous en réduirez la consommation électrique.
7. Ne faites pas tourner vos machines à vide (Remplissez plutôt correctement votre machine à laver et votre lave-vaisselle). Ceci vous permettra de le faire tourner moins souvent.
8. Lorsque vous faites chauffer de l’eau, remplissez juste la quantité nécessaire : il ne sert à rien de faire bouillir un litre d’eau pour se faire une tasse de thé.
9. Dans les appareils qui fonctionnent en permanence (circulateur du système de chauffage, pompe d’étang, ...) déterminez les heures vraiment utiles.
Par exemple : la pompe d’étang peut fonctionner uniquement la journée, pour combiner l’utilité de l’oxygénation de l’eau avec le plaisir que procure une fontaine ou un jet d’eau. Mais la nuit, qui en profite ?
10. Avant d’ouvrir le frigo, réfléchissez à ce que vous allez prendre : plus vous laissez le frigo ouvert, plus il se réchauffe, et donc il consommera davantage pour atteindre à nouveau la bonne température.

L’électricité photovoltaïque :


Vous pouvez aujourd’hui produire tout ou partie de votre électricité à l’aide de panneaux photovoltaïques.
Les cellules photovoltaïques captent les photons pour les transformer en électricité. Les panneaux vont alors produire du courant continu, qui sera transformé en courant alternatif par un onduleur, placé généralement dans le garage ou à la cave. Le courant alternatif fourni par votre installation sera identique à celui que vous livre votre fournisseur d’électricité.
Il existe toute une série de panneaux photovoltaïques aujourd’hui, avec des rendements allant jusqu’à 22% pour les panneaux haut rendement, en passant par les polycristallins plus propices à des orientations moins avantageuses.
L’investissement dans un tel système sera rentabilisé très rapidement, en 7 ans environ sur Bruxelles.
Une installation photovoltaïque peut fournir jusqu’à 100% de vos besoins électriques.
Mais avant de se lancer dans de tels frais, il est impératif de bien s’assurer que votre configuration permettra une bonne production :
1. Absence d’ombrages dus à des toits d’immeubles voisins plus hauts, à des arbres, des cheminées, …
2. Orientation correcte : l’idéal est le sud, mais les panneaux peuvent se placer jusqu’à l’est ou l’ouest, ce qui permet d’atteindre une meilleure auto-consommation.

Les installations photovoltaïques sont souvent pointées du doigt pour le risque d’électrocution qu’elles présentent : s’il y a de la lumière à l’extérieur, les panneaux continueront à produire du courant continu, ce qui peut présenter un réel danger en cas d’intervention des Pompiers.
Différents systèmes existent, qui permettent de déconnecter les panneaux, et donc de stopper nette la production en cas d’urgence.
Ces systèmes de sécurité ne sont pas encore obligatoires, mais il est peut-être intéressant d’y penser déjà maintenant.

(Source : Youtube)

Pour toutes informations
Olivier COUVREUR
22 Rue des Pensées - 1030 Bruxelles
T 02 215 84 94 - M 0495 333 233 - olivier_couvreur@skynet.be